La petite sœur de Monique Koumatekel ( la jeune dame enceinte éventrée à l’hôpital Laquintinie le 12 mars 2016) est parmi les victimes du drame qui s’est déroulée dans la nuit du 27 au 28 avril dernier dans un snack bar au carrefour Nelson Mandela
Comme le rapporte le journaliste Hervé Villard Njiélé, dans son blog, dans la nuit du 27 au 28 avril 2017 dernier, des hommes de l’armée après une mission à Douala sont venus se distraire au carrefour Nelson Mandela. Habillés en civil, les quatre hommes se sont mis à boire des bières dans une gargote du coin. Aux environs de trois heures, l’un des soldats est allé assouvir son désir sexuel avec une belle de nuit. Le prix du « coup » négocié à 1000 fcfa, après avoir pris son pied, le militaire sort de sa poche un billet de 10.000fcfa pour régler la note. Il se pose donc un problème de monnaie. Fâchée cette dernière envoie quelqu’un faire la monnaie mais veut continuer son activité sans avoir remboursé le militaire, son précédent client. Celui-ci s’y oppose. Des éclats de voix se font entendre.
La belle de nuit courroucée, alerte alors ses congénères prostitués. Ces dernières accourent rapidement et comme un essaim d’abeilles, se ruent sur le jeune soldat. C’est alors que tout dégénère. Pendant la rixe qui va s’en suivre, il va faire usage de son poignard et blesser mortellement deux femmes et grièvement une troisième parmi lesquelles la petite sœur de Monique Koumatekel.
Selon les rapports de la gendarmerie, cette dernière qui n’est autre que la sœur cadette de Monique Koumatekel décédée le 12 mars 2016, a reçu un coup de poignard au niveau du cou qui est ressorti par la gorge. La troisième victime à l’origine de la dispute s’en sort avec plusieurs entailles sur le corps et les doigts presqu’emputés. Elle est sous soins intensifs.