La semaine dernière, la Direction de la protection civile (DPC) relevant du ministère de l’Administration territoriale (Minat) a mené une mission sur le site de la tragédie de Mbankolo, à Yaoundé. Selon les informations communiquées par ce département ministériel, l’objectif principal de cette mission sur le terrain était de vérifier que les populations évacuées après la catastrophe survenue en octobre dernier n’étaient pas revenues s’installer sur place. La DPC est fermement convaincue que ce site demeure dangereux pour les riverains, en particulier en raison de la présence d’un lac artificiel sur le lieu du drame.
Aux origines de la catastrophe meurtrière
Bien que les circonstances exactes de cette catastrophe n’aient pas encore été établies, plusieurs experts pointent du doigt le lac artificiel pour expliquer l’éboulement de terrain qui a coûté la vie à une vingtaine de personnes à Mbankolo l’année dernière. Lors d’une réunion interministérielle qui a suivi la catastrophe, le gouvernement a également identifié « l’incurie humaine » comme l’une des principales causes de ce drame. Il n’est donc pas surprenant que le gouvernement cherche à éviter de nouveaux drames comme celui de Mbankolo en interdisant aux populations de s’installer dans les zones non constructibles. Il s’agit notamment des zones marécageuses, des flancs de montagnes et d’autres espaces situés en contrebas, considérés comme dangereux en raison de leur grande exposition aux catastrophes diverses.
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