la Commission nationale anti-corruption (CONAC) met les bouchées double pour tordre le coup à la corruption. Dans le cadre de sa stratégie de proximité et de lutte implacable contre ce phénomène, la CONAC a ouvert sa quatrième Clinique Anti-Corruption à Ebolowa, dans la région du Sud.
Installée au sein de la Délégation régionale du Tourisme et des Loisirs du Sud, cette clinique a pour objectif de rapprocher les services de la CONAC des populations et de faciliter le recueil de dénonciations. Elle dispose notamment d’une division d’investigation dédiée au traitement des dossiers reçus.
La sensibilisation au cœur de cette création
Cette initiative vise à donner du pouvoir aux citoyens du Sud, acteurs clés de la lutte contre la corruption. En effet, la clinique leur offre une plateforme accessible pour dénoncer les pratiques corruptrices qui gangrènent leur quotidien. Les équipes de la CONAC se chargeront ensuite de mener les investigations nécessaires et, le cas échéant, de traduire les auteurs présumés devant la justice.
L’ouverture de la Clinique Anti-Corruption d’Ebolowa s’inscrit dans une démarche globale de sensibilisation et de mobilisation citoyenne. Selon les informations des responsables de ce nouveau démembrement de la CONAC, l’instance encourage les populations du Sud à s’approprier cet outil et à briser le silence face à la corruption.