Ce 3 mai à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, l’UNESCO a dévoilé des statistiques alarmantes concernant la sécurité des journalistes couvrant les questions environnementales. Selon l’enquête menée en mars, l’entité onusienne révèle plus de 70% des journalistes de 129 pays spécialisés dans ce domaine ont signalé avoir été victimes de menaces, de pressions ou d’attaques.
Le rapport est intitulé « Presse et planète en danger » consulté par lebledparle.com, renferme les témoignages de 905 journalistes. Ces derniers indiquent avoir été ciblés en raison de leurs enquêtes sur les questions environnementales. Dans le cadre de la publication de cette enquête, l’Unesco a également dévoilé que, sur une période allant de 2009 à 2023, au moins 749 journalistes et organes de presse abordant des questions environnementales ont été ciblés par des meurtres, des violences physiques, des détentions et des arrestations, du harcèlement en ligne ou des attaques juridiques.
Le Cameroun explore le rôle des médias
Dans le contexte de ces révélations préoccupantes, le ministère camerounais de la Communication prend des mesures proactives pour aborder la question pressante du changement climatique et le rôle des médias dans la sensibilisation.
Dans le cadre des célébrations de la 31e édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse, sous René Emmanuel Sadi a organisé une conférence le jeudi 2 mai 2024 sous le thème « Le rôle des médias dans la lutte contre les défis liés au changement climatique au Cameroun ».
Le membre du gouvernement a souligné l’objectif d’accroître la sensibilisation des professionnels des médias à la question critique du changement climatique. Mais également la collaboration entre les médias et officiels camerounais dans la lutte contre les défis multidimensionnels induits par le changement climatique.