Comme l’avait annoncé Lebledparle.com dans un article mis en ligne mardi, la célébration des 52 ans de l’Etat unitaire du Cameroun a été endeuillée à Belo, commune située dans le département de Boyo, région du Nord-Ouest.
Dans une attaque des combattants Ambazoniens qui avaient interdit toute manifestation festive liée au 20 mai, dans les deux régions anglophones du pays, trois personnalités de la localité ont péri. Les victimes, le Dr Ngong Innocent Ankiambom, maire de Bello, Aghi Aaron Ngong, inspecteur de l’éducation de base, et un conseiller municipal, ont été tuées dans des circonstances encore floues.
Me Ndoki s’indigne
Michele Ndoki, avocate et femme politique, a vivement réagi sur les réseaux sociaux. Elle a dit son indignation face à ces meurtres qui ont plombé la fête de l’Unité.
« Ils ont été tués parce que notre gouvernement ne s’est pas suffisamment soucié de les protéger de la violence dans leur région », a écrit Ndoki. « Encore une autre perte de vie inutile. Nous avons besoin d’un exécutif qui fait mieux. Il est maintenant temps de nous choisir plutôt qu’eux », a-t-elle ajouter pour séduire politiquement.