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Ennemis jurés, Kalagan à Fingon Tralala : « Je ne te dirai plus jamais bonjour »

La flamme de la discorde entre les deux artistes comédiens Camerounais a été allumée au cours d’une affaire montée par les deux hommes aux Etats-Unis.

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Moussa Jean Kalagan - DR

L’univers de l’humour camerounais est en feu. Deux célèbres artistes, Moussa Jean Kalagan et Fingon Tralala, sont désormais en froid.

Après avoir monté ensemble une affaire aux États-Unis, qui a déjà commencé à rapporter de l’argent, Kalagan accuse Fingon Tralala de l’avoir « schématisé » et déclare qu’ils sont désormais ennemis.

Cercle des Stars, qui relaie l’information, a rendu publique la  très émouvante version des faits de Moussa Jean Kalagan. Lisez plutôt :

« Je ne fais pas le buzz. Je n’ai jamais voulu que la révélation passe par moi, mais trop c’est trop. Je vais vous parler du spectacle qui a été monté par Fingon Tralala, le général Bifaga et moi, ici aux États-Unis. L’escroquerie derrière ce spectacle, parce que si l’argent est bon pour certains, d’autres doivent seulement être des pions. Trop c’est trop ! Je suis allé vers lui deux fois, mais il se fiche de nous, car pour lui, l’argent, c’est de l’or.

Voilà comment ça a commencé :

Nous sommes assis autour d’une table aux États-Unis, nous constatons qu’on farote beaucoup ici. Je leur dis : il faut qu’on organise un spectacle ici.

On décide donc de rencontrer les personnes aux États-Unis qui sont également compétentes dans ce domaine. On décide que chacun doit donner sa part dans l’organisation, car dans toute chose, il faut d’abord investir.

Fingon Tralala et moi, nous allons rencontrer l’artiste Stypak Samo pour qu’il participe également au spectacle. Une fois avec lui, il dit qu’il y a quelqu’un qui peut mettre les fonds et avoir sa part après.

Fingon dit : « Si elle me donne telle somme, j’adhère. »

Je lui dis : « Mais mec, tu as seulement parlé de ta part, mais as-tu également pensé à nous ? C’est mieux que tu dises ‘nous’. » On valide donc avec la dame.

Les problèmes commencent lorsque le premier cachet tombe. Je lui demande ma part, il est incapable de me la donner. Il prend l’avion, il retourne au Cameroun. Une fois au Cameroun, il appelle Stypak Samo et lui demande de m’enlever du spectacle parce que je lui ai manqué de respect.

Stypak m’appelle et me transmet son message. Je lui demande : Est-ce que c’est son spectacle ? Notre spectacle devient soudainement le sien, comment ? Tu perds la raison, Stypak ? Juste parce que j’ai réclamé l’argent ? Donc l’argent est seulement bon pour lui ? Je lui dis : « Ça va, allez-y, gagnez ! »

Sur la première affiche, ils apparaissent uniquement avec Fingon, même le général Bifaga n’y figure pas.

Il faut que tu saches que c’est moi qui t’ai fait devenir Kalagan.

Les gens qui voyaient comment je développais le concept s’interrogent sur pourquoi c’est seulement Fingon Tralala qui est sur l’affiche. Il refuse cette affiche. Stypak essaie de leur expliquer que nous avons quelques problèmes, mais ils refusent de comprendre.

Je fais un message à Fingon pour lui demander pourquoi il fait tout ça. Il me répond : « Il faut que tu saches que c’est moi qui t’ai fait devenir Kalagan. »

Je lui ai dit : « Nous nous sommes soutenus. J’ai également amélioré beaucoup de choses pour toi. »

Il arrive une semaine avant le spectacle. Ils organisent une réunion pour arranger les choses.

Stypak me dit : « Pour le spectacle, Fingon a dit qu’on va te donner 500 dollars. »

J’ai eu la chair de poule. C’est moi qui faisais la promotion de ce spectacle, c’est moi qui ai eu l’idée du spectacle. Même pas la moitié de la somme qu’il a prise pour moi. J’ai décidé de me retirer.

Avant, nous avons passé plusieurs mois sans nous parler, toujours à cause d’un truc pareil. Je te déclare aujourd’hui que je suis ton ennemi. N’ose pas croire que je te dirai encore bonjour un jour.

Maintenant, tu dis aux gens que c’est de la jalousie, que je veux te détruire. Si je voulais te détruire, je l’aurais fait depuis longtemps, et tu le sais très bien. Je préfère rester sur cet angle, car je ne dois pas profiter de ça pour exposer ta vie privée.

Mais je ne te dirai plus jamais bonjour. »


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