Il s’est exprimé sur le décès de l’évêque du Diocèse de Bafia ce dimanche 11 Juin 2017 au cours de l’émission « le grand journal », diffusée sur les antennes de CRTV-Littoral.
L’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Cameroun soutient que les avocats sont les mieux à même de faire jaillir la vérité sur la mort du prélat. « Je suis surpris que les non-acteurs semblent être même plus intéressés que les véritables acteurs. Moi je pense que la première chose que la Conférence épiscopale doit faire c’est de prendre un collège d’avocats compétents pour suivre cette affaire, des avocats qui vont accéder au dossier. Et pouvoir dire la vérité. D’abord à leurs clients et pourquoi pas, s’il y a lieu, à l’opinion publique. Arrêtons les débats dans les journaux. Il faut chercher la loi par le droit », recommande-t-il.
C’est la même recommandation qu’il a fait à la famille du défunt au cours de l’émission et souligne le caractère urgent dans la recherche de la vérité. D’après lui, « plus le temps passe entre la découverte du 7 et la putréfaction du corps, la vérité s’éloigne ». « Est-ce que l’Eglise est satisfaite de l’autopsie ? Est-ce que cette autopsie apporte toutes les réponses requises et qu’impose le cas ? », Interroge-t-il.
Citant le traité de 1905 qui consacre la séparation de l’Etat et de l’Eglise, il indique que « quand l’Eglise intervient dans les choses de la terre elle est assujettie à la loi. Si un de ses membres a subi des violences ayant entraîné sa mort, il faut que l’Eglise recoure aux acteurs de la loi ».