Depuis la sortie du corps de l’évêque dans la Sanaga le 02 juin dernier, le corps a été mis à la disposition des autorités judiciaires en vue de la recherche des circonstances, des causes exactes et les auteurs de ce « crime odieux et inacceptables » que l’épiscopat camerounais exige que la lumière soit faite dessus.
« Les évêques exigent que toute la lumière soit faite sur les circonstances et les mobiles de l’assassinat de Mgr Jean Marie Benoit Bala », indique la déclaration des évêques. Bien plus, la conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC), souhaite « que les coupables soient nommément identifiés et livrés à la justice pour qu’ils soient jugés selon la loi ».
Dans le sillage, l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Cameroun Me Charles Tchoungang soutient que les avocats sont les mieux à même de faire jaillir la vérité sur la mort du prélat.
Les évêques exigent également que l’Etat joue son rôle régalien en matière de sécurité. « Que l’Etat assume son devoir régalien de protection des vies humaines et notamment celle des autorités ecclésiastiques », ajoute les évêques dans leur déclaration.
Etant donné que la plupart des enquêtes s’ouvrent et ne se referment pas, « Les évêques attendent en outre les conclusions officielles de l’enquête », renchérit les évêques.
Aux meurtriers, les hommes de Dieu demandent la conversion. « Les évêques prient pour eux et leur demandent de s’engager dans une démarche de conversion urgente et radicale », ont-ils dit.
Aux hommes des médias et aux utilisateurs des réseaux sociaux, le clergé camerounais demandent de renoncer à la diffamation, au mensonge et aux calomnies et suggèrent de respecter la dignité humaine et d’avoir la pudeur.
Lebledparle.com vous propose l’intégralité de la déclaration des évêques du Cameroun.