« Mauvaise organisation », « Tripatouillage », « corruption », concert de plaintes contre le Barreau du Cameroun au sujet de l’examen d’entrée, session 2024. Plusieurs candidats malheureux ont saisi le ministère de la Justice pour faire annuler les résultats et ont même demandé au chef de l’Etat, d’intervenir, informe Journal du Cameroun.
Selon le confrère de Lebledparle.com, plus de 2 000 candidats sur les 5 000 qui se sont présentés à l’examen cette année ont protesté et dénoncent des irrégularités, depuis la publication des résultats le 21 juin dernier.
« Les conditions d’organisation n’étaient pas bonnes : « Les conditions d’organisation n’étaient pas bonnes. Les examens ont commencé à 11 heures, terminé à 14 heures, recommencé à 23h30 et terminé à 4 heures du matin. En ce qui concerne la publication des résultats, les textes prévoient que pour être admissible, il faut avoir 10/20. Cependant, il est clair que les résultats n’ont pas été publiés par ordre de mérite, mais par ordre alphabétique. Cela a permis un certain désordre et une certaine manipulation », rapporte notre confrère des plaintes publiées.
Plus grave apprend-on, Dieudonné Tedjisse, porte-parole du collectif, évoque également le cas d’une personne admise après les épreuves écrites, alors qu’elle n’était pas candidate et qu’elle était inscrite sur la liste depuis au moins vingt ans.
Toutefois, dans le Barreau, ces accusations sont toutes balayées du revers de la main. « En ce qui concerne les allégations de corruption, je voudrais dire avec certitude qu’il n’y a rien eu de tel. D’ailleurs, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour réduire l’impact de la corruption. », s’est défendu le bâtonnier, Me Mbah Eric.