Les « lièvres » sont des piliers de l’entraînement des athlètes kényans. Sur la piste du stade Kipchoge à Eldoret, Lilian Kasait s’entraîne sans relâche pour les Jeux de Paris, où elle est qualifiée pour le 10 km. À ses côtés, à une allure vertigineuse, court Elkan Abet, son lièvre. « Mon travail, c’est juste l’athlétisme. J’aime courir. Moi, je n’ai jamais fait de marathon. J’entraîne juste les femmes. Je les aide toujours. J’aime bien ça, parce qu’on m’a employé pour ça. J’ai commencé en 2012 et ils me paient 150 dollars par mois. Ce n’est pas mal. Ça m’aide beaucoup », explique-t-il à nos confrères de RFI.
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