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Au Cameroun, au moins 54 PCA des entreprises publiques doivent être changés avant le 12 juillet 2024, selon le Pr Ondoua Biwole

Une récente étude de Viviane Ondoua Biwole, enseignante-chercheure, révèle que la durée des mandats des présidents de conseil d’administration (PCA) des entreprises publiques camerounaises varie de manière inquiétante, allant de 6 à 32 ans. Dans sa publication, elle alerte sur la nécessité pour le président de la République de nommer au moins 54 PCA avant le 12 juillet 2024 pour se conformer à la législation.

Jouranl Integration Viviane Ondoua Biwole
Viviane Ondoua Biwole - (c) Le journal Intégration

Une récente étude de Viviane Ondoua Biwole, enseignante-chercheure, révèle que la durée des mandats des présidents de conseil d’administration (PCA) des entreprises publiques camerounaises varie de manière inquiétante, allant de 6 à 32 ans. Dans sa publication, elle alerte sur la nécessité pour le président de la République de nommer au moins 54 PCA avant le 12 juillet 2024 pour se conformer à la législation.

L’analyse de 87 entreprises et établissements publics (EEP) montre que 54 d’entre eux seront en situation d’illégalité après cette date, ce qui représente un taux de non-conformité de 62%. La législation de 2017 relative aux EEP exige que les mandats des PCA soient de trois ans, avec la possibilité d’un seul renouvellement, soit un total de six ans maximum. En revanche, les directeurs généraux et leurs adjoints bénéficient de mandats pouvant être renouvelés deux fois, jusqu’à neuf ans.

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Mme Ondoua Biwole souligne que la longévité des dirigeants n’est pas systématiquement synonyme de performance pour les entreprises. Elle distingue les entreprises où des dirigeants expérimentés peuvent être un atout de celles où ils contribuent à une baisse de la performance.

Déjà en 2023, elle avait mis en exergue la situation des mandats de nombreux PCA, interrogeant leur légitimité à rester en fonction. Elle avait prévenu que leur maintien après le 12 juillet 2023 constituerait une violation de la loi de 2017, mettant en péril les principes de l’État de droit et de la République exemplaire, surtout que certains PCA occupent des postes équivalents à ceux de ministres ou de gouverneurs de région.

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Alors que l’échéance approche, tous les regards se tournent vers le président de la République, qui est attendu pour prendre des mesures conformes à la loi et promouvoir une gouvernance respectueuse des règles en vigueur.


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