Ces initiatives visent à stimuler l’entrepreneuriat juvénile et à réduire le chômage des jeunes, un défi majeur au Cameroun. Le programme IEJ, doté de 13 milliards de FCFA, cible les jeunes pauvres et vulnérables du secteur informel, les « entrepreneurs de subsistance ». Il leur apportera un soutien financier et technique pour formaliser leurs activités et les développer. Le CPA, doté de 10,7 milliards de FCFA, s’adresse aux jeunes entrepreneurs ayant déjà démarré une micro, petite ou moyenne entreprise (MPME) informelle ou formelle. Il vise à identifier 3 000 jeunes entrepreneurs prometteurs et à en accompagner 2 000 sur le plan technique et financier.
Création des emplois et croissance économique
Selon Achille Bassilekin III, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, ces programmes « répondent aux défis rencontrés par les jeunes entrepreneurs et visent à réduire le taux élevé d’échecs des entreprises durant les premières années d’activité ». Il espère que ce soutien permettra de créer de nombreux emplois et de contribuer à la croissance économique du Cameroun.
Les programmes IEJ et CPA font partie du Projet filets sociaux adaptatifs et d’inclusion Economique (PFS-AIE), financé à hauteur de 146,752 milliards de FCFA par la Banque mondiale et l’Etat camerounais. Ce projet vise à soutenir les ménages pauvres et vulnérables, à promouvoir l’inclusion sociale et économique et à renforcer la résilience des communautés. Le succès de ces programmes dépendra concrètement de la capacité du gouvernement à les mettre en œuvre de manière efficace et efficiente, à identifier les jeunes entrepreneurs les plus prometteurs et à leur fournir un soutien adéquat.