Huit mois après la pose de la première pierre, aucun coup de pioche n’a encore été donné. Les raisons de ce retard sont multiples et mettent en lumière les complexités liées à la réalisation de grands projets d’infrastructure en Afrique. Le principal facteur expliquant ce retard réside dans les procédures administratives. Les indemnisations des populations affectées par le projet, le recasement et l’obtention de l’avis de maturité se sont révélés être des étapes plus longues et complexes que prévu. Ces formalités, bien que nécessaires, ont considérablement ralenti le démarrage effectif des travaux.
Les enjeux d’un projet d’envergure
La phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen est un projet d’envergure qui s’inscrit dans une volonté de moderniser la capitale camerounaise. Couplé au projet « Yaoundé Cœur de ville », il vise à améliorer la mobilité urbaine et à transformer le visage de la ville. Cependant, la complexité de ces projets et la nécessité de concilier développement économique et enjeux sociaux rendent leur mise en œuvre délicate.
Les deux projets, l’autoroute et « Yaoundé Cœur de ville », sont étroitement liés. Leurs réalisations respectives sont conditionnées par l’avancement des autres. Toutefois, la coordination entre les différents acteurs impliqués semble poser quelques difficultés. Les retards observés sur l’un des projets ont inévitablement des répercussions sur l’autre. Les retards vont engendrer des coûts supplémentaires liés à la prolongation des études, à la révision des devis et à la mobilisation des entreprises.
C’est exactement ça la problématique du sous développement en Afrique. Rien n’est jamais fait avec du sérieux. On est toujours surpris par ceci ou par cela; et même que la plupart du temps, tout est fait sciemment. Question de « boire l’eau » comme on dit chez moi au 237. Dommage !
Les autoroutes ne sont pas construites au coeur des villes, mais en rase campagne. Ce projet est une initiative morbide.