Portés par une volonté politique affirmée, de nombreux projets agricoles ont vu le jour, soutenus par des partenaires internationaux. Ces initiatives visent à moderniser les pratiques agricoles, à améliorer la productivité et à développer les chaînes de valeur. Cependant, le rythme de ces investissements a connu un ralentissement ces derniers mois. Les financements alloués aux projets agricoles ont diminué de manière significative, impactant ainsi la mise en œuvre de certaines actions. Cette baisse est attribuable à plusieurs facteurs, notamment l’évolution des priorités des bailleurs de fonds et les difficultés liées à la mise en œuvre de certains projets.
Parmi les projets phares soutenus par les partenaires au développement, on retrouve la deuxième phase du Programme d’appui au développement des filières agricoles (PADFA), financée par le FIDA. Ce programme vise à renforcer les filières agricoles et à améliorer les revenus des producteurs. Par ailleurs, le projet de plantations de manioc, soutenu par l’Inde, ambitionne de développer la production et la transformation de cette culture de base en Afrique centrale.
Réduire les importations alimentaires
Le projet agricole chaîne de valeurs de la Banque islamique de développement (BID) et le projet de développement des chaînes de valeurs agricoles (PD-CVA), financé par la Banque africaine de développement (BAD), s’inscrivent également dans cette dynamique de modernisation du secteur agricole. Ces projets visent à améliorer les chaînes de valeur agricoles, à renforcer l’inclusion financière des acteurs du secteur et à développer les infrastructures d’appui à la production.
L’ensemble de ces initiatives s’inscrit dans le cadre du plan triennal intégré d’import-substitution (Piisah), qui vise à réduire la dépendance du Cameroun vis-à-vis des importations alimentaires et à assurer une meilleure alimentation de la population. Ce plan ambitieux prévoit d’importants investissements pour aménager de nouvelles terres cultivables, moderniser les équipements agricoles et développer les infrastructures de stockage et de commercialisation. Malgré ces avancées, le secteur agricole camerounais reste confronté à de nombreux défis. La mécanisation des exploitations, la formation des producteurs, l’amélioration des infrastructures routières et l’accès au crédit sont autant de chantiers qui nécessitent des investissements conséquents.
Greetings i pray this message meet you in good health strong and encourage
Just to as the formaties to become a beneficiary of this agriculture program