Le manque des pluies fait risquer gros, dans la partie septentrionale du Cameroun. Les plantations d’arachides, de maïs, de sorgho et d’autres cultures vitales sont en train de sécher. Face à cette situation critique, le Lamido de Garoua a organisé une grande prière le 9 août dernier, après trois jours de jeûne, implorant le Ciel d’envoyer des pluies pour sauver les cultures en péril. Cette démarche religieuse reflète l’urgence de la situation et la détresse des agriculteurs locaux.
Malgré l’ampleur de la crise, les autorités compétentes, notamment le ministre de l’Agriculture, n’ont pas encore réagi.
Selon les experts, la persistance de cette sécheresse pourrait avoir des conséquences graves non seulement sur les récoltes locales mais également sur les approvisionnements en arachides, Mil, maïs, et sorgho dans toute la sous-région, mettant en péril la sécurité alimentaire.
Il est crucial que des actions immédiates soient entreprises pour soutenir les agriculteurs et répondre à cette crise. Le manque de réponse officielle aggrave les inquiétudes et la nécessité d’une intervention rapide devient impérative.