L’officine illégale, habilement dissimulée dans une habitation privée du quartier Tsegwoué à Mbouda, a été découverte grâce à une opération spéciale minutieusement planifiée par la douane.
Elles ont mis la main sur une importante cargaison de médicaments contrefaits et de remèdes recyclés, prêts à être introduits dans le circuit de distribution. Cette saisie souligne les risques sanitaires majeurs auxquels la population locale était exposée.
En effet, le cerveau de cette opération frauduleuse serait un certain Hervé qui reste introuvable. Cet individu s’était spécialisé dans la fabrication de produits injectables et de comprimés de toute nature, ainsi que dans la falsification des dates de péremption. Son expertise dans ces pratiques dangereuses témoigne de la sophistication croissante des réseaux de contrefaçon de médicaments.
Au regard de l’ampleur de l’acte et de la menace que cela constitue pour les populations exposées à la mort, le préfet des Bamboutos s’est personnellement rendu sur les lieux. Et a immédiatement ordonné aux forces de l’ordre de lancer une vaste opération de recherche pour retrouver et arrêter le suspect en fuite.
Cette affaire met en lumière l’importance cruciale de renforcer les contrôles et la surveillance du marché pharmaceutique au Cameroun. Elle souligne également la nécessité d’une coopération accrue entre les différents services de l’État (douanes, police, autorités sanitaires) pour lutter efficacement contre ce type de criminalité.