Fort de son expérience acquise au sein de 11 fédérations différentes, Tom Saintfiet a tenté de redéfinir certaines règles de jeu du football. Il s’est montré préoccupé par la situation du Cameroun, qui semble être un cas isolé. « Je n’ai jamais vu ça », a-t-il dit.
Concernant le choix de l’entraîneur dans une sélection nationale, Tom Saintfiet estime que c’est une prérogative du président de la Fecafoot, qui après avoir fait un choix, le fait savoir au ministère en charge des sports. Pour lui, la situation du football camerounais est anormale et est susceptible d’éteindre la flamme que les populations ont pour le football.
Lire sa déclaration :
« J’ai travaillé avec 11 fédérations dans 11 pays différents et la fédération est toujours le chef de l’entraîneur, le président de la fédération est toujours le chef de l’entraîneur, le président de la fédération est toujours le chef du football.
Et j’ai toujours eu beaucoup de respect pour tous mes chefs, pour le président de la fédération qui est en charge du football dans un pays et naturellement du respect aussi pour le ministre des Sports et le chef d’État.
Mais la guerre au Cameroun n’est vraiment pas bonne, c’est unique dans le football, je n’ai jamais vu ça. Je ne sais pas pourquoi l’entraîneur Brys a été signé par le gouvernement et pas par la fédération, c’est quelque chose aussi d’unique dans le football, normalement la fédération est responsable par la FIFA de choisir un entraîneur et de discuter avec lui et de discuter maintenant avec le ministre des Sports et le gouvernement pour signer l’entraîneur.
Mais cette situation au Cameroun n’est pas bonne parce qu’un entraîneur doit respecter le pays où il travaille, doit respecter tout le peuple et tout le peuple qui aime le football dans le pays. »