Quelques jours après sa nomination par le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, sans l’accord d’Eto’o, des rumeurs avaient circulé concernant l’absence de signature officielle du contrat du coach flamand. Mais Brys les avait rapidement écartées, affirmant qu’il possédait bien un contrat.
Selon Jeune Afrique, c’est en réalité Mouelle Kombi qui rémunérait Brys, son adjoint et le reste du staff qu’il avait lui-même désigné, via le budget du ministère des Sports (Minsep) puis celui de la présidence de la République, géré par le secrétaire général Ferdinand Ngoh Ngoh. Mais aujourd’hui, le Minsep se retrouve à court de ressources financières, ayant manifestement sous-estimé la détermination d’Eto’o.
« Sans signature d’Eto’o, le ministère des Finances ne saurait débloquer de fonds pour les rémunérations du staff. En attendant, ce personnel est donc payé par la caisse d’avance du ministère des Sports – à bout de souffle – et sur le budget de la présidence de la République », lit-on lire dans l’article de Jeune Afrique.
Afin de continuer à assurer les émoluments du staff version Minsep, Mouelle Kombi a sollicité le ministère des Finances. Car le ministre Louis-Paul Motaze ne peut valider un quelconque décaissement qu’à condition qu’Eto’o contresigne le contrat de Brys et compagnie.
Cette situation pourrait bien servir les intérêts d’Eto’o, qui pourrait en profiter pour imposer ses choix, notamment celui du staff technique et du stade pour le prochain match Cameroun-Namibie, prévu le 7 septembre dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025.