Selon lui, ni la Confédération Africaine de Football (CAF) ni la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) ne possèdent l’autorité pour imposer l’utilisation de ce stade sans l’accord du gouvernement camerounais.
Hamadou Babba insiste sur un point : la sécurité des événements sportifs est avant tout une question d’État. Il rappelle par la suite que la responsabilité de garantir la sécurité lors de grandes rencontres, comme celle du 7 septembre, incombe exclusivement au gouvernement de l’État hôte, et non à une fédération sportive.
« La sécurité de toutes les parties prenantes n’est pas une question sportive relevant de la compétence de la FECAFOOT, mais une prérogative régalienne de l’État du Cameroun », souligne-t-il.
L’homme qui a l’habitude d’aller à contrario des décisions de la Fecafoot ces derniers temps, se réfère à une lettre de l’Office National des Infrastructures et Équipements Sportifs (ONIES), datée du 26 août 2024, qui informe la l’instance dirigeante du football Camerounais et la CAF que le Stade Roumdé-Adjia ne sera pas disponible pour ce match. Pour Abdouraman Hamadou Babba, tant que l’État n’a pas fourni les garanties sécuritaires nécessaires, la CAF ne peut pas programmer de match à cet endroit.
Ce dernier conclut en appelant le gouvernement camerounais à prendre des mesures claires pour résoudre cette situation. « Il revient au Gouvernement, à travers le Ministre des Sports et de l’Éducation Physique, de notifier formellement à la FECAFOOT et à la CAF l’indisponibilité du Stade Roumdé-Adjia pour le 7 septembre 2024 », affirme-t-il.
Il est donc évident que Pour Baba, cette démarche est essentielle pour éviter tout malentendu et préserver l’image du Cameroun sur la scène internationale.