Une nouvelle ère à Neo Industry. Un vent de changement souffle sur l’industrie cacaoyère camerounaise. Chantal Bounkeu, figure éminente du secteur bancaire, prend les rênes de Neo Industry, fleuron de la transformation du cacao au Cameroun. Selon EcoNews qui relaie l’information ce matin, nous apprend que cette nomination intervient dans un contexte de défis croissants pour l’industrie, et marque un tournant décisif pour l’entreprise.
D’après l’hebdomadaire Meyomessala, lors du 4e sommet des chefs d’État et de gouvernement du Forum sur la coopération sino-africaine, Paul Biya et son homologue chinois, Xi Jinping, ont uni leurs efforts pour faire progresser la modernisation des infrastructures et construire une communauté de haut niveau. « C’est une moisson du séjour du couple présidentiel dans l’Empire du Milieu », peut-on lire.
Toujours en Chine, Cameroon Tribune titre : « Paul Biya à Beijing : Rendez-vous d’affaires ». En marge de sa participation au Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine, renseigne notre confrère, le président de la République a reçu samedi dernier cinq grands patrons d’entreprises de l’Empire du Milieu, avec lesquels il a fait le point sur les investissements en cours au Cameroun et évoqué de nouvelles opportunités, notamment dans le domaine des infrastructures.
Mutations de ce matin s’intéresse à l’évaluation du Budget d’investissement public. À en croire le journal de Georges Alain Boyomo, des équipes du Minepat et de l’Institut national de la statistique (INS) sillonnent les communes jusqu’au 30 septembre en vue de recueillir l’appréciation des populations à la base sur l’incidence du Bip des exercices 2020 à 2022 sur leurs conditions de vie. Les détails en page 9 du tabloïd.
En politique le journal L’Indépendant nous nous fait visiter l’entourage présidentiel. D’après son analyse, « Paul Biya aurait mal à ses Directeurs de cabinet civil ». Pour cause, « Philippe Mataga, Laurent Esso, Edgar Alain Mebe Ngo’o, Jean Baptiste Béléoken et Martin Belinga Eboutou n’ont pas lésiné sur les moyens pour gravir les échelons dans le cercle du pouvoir. Dans un contexte socio-politique qualifié de fin de règne par les forces centrifuges, les manœuvres qui préfigurent l’imminence d’un remaniement ministériel alimentent l’inimitié cordiale entre les plus proches collaborateurs du Chef de l’État. La guerre de succession est ouverte, au-delà du positionnement des affidés des sous-chefs à tous les rouages de l’appareil gouvernemental », peut-on lire.
Parlons à présent de la corruption dans le business du pétrole au Cameroun, où le pays est au tribunal des affaires Glencore et Bourbon. Dans son édition en kiosque ce lundi, Sans Détour signale que l’image du pays et l’évaluation de son programme gouvernemental de lutte contre la corruption se jouent dans le procès Glencore qui s’ouvre devant le tribunal de Westminster en Grande-Bretagne ce mardi 10 septembre, au moment où le tribunal correctionnel de Marseille vient de rendre ses décisions dans une autre affaire de corruption à grande échelle dans la gestion des contrats pétroliers, impliquant une fois de plus le Cameroun. Cela survient juste après que le processus ITIE l’ait suspendu de ses protocoles.