Un communiqué de la Conac a mis en lumière des allégations inquiétantes de monnayage des places, avec des cas signalés où des sommes de 100 000 ou 80 000 francs CFA sont exigées pour l’admission d’élèves n’ayant pas réussi les examens d’entrée. Ces pratiques, qui s’apparentent à de la corruption, sont passibles de sanctions sévères en vertu des articles 134 et 134-1 du code pénal.
Le président de la Conac a également souligné que les pressions exercées par des autorités administratives, politiques et religieuses pour le recrutement massif d’élèves constituent un trafic d’influence, une infraction assimilée à la corruption et réprimée par l’article 161 du code pénal.
Cette déclaration de la Conac s’inscrit dans le cadre de la campagne « rentrée sans corruption », active depuis la fin du mois d’août. Elle vise à renforcer la lutte contre la corruption dans le secteur de l’éducation, classé quatrième dans le Top 10 des secteurs les plus corrompus au Cameroun selon un rapport récent de la Conac.