M.G, Lebledparle.com
Ouvrons notre revue de presse de ce matin avec une forte dose d’énergie, puisée dans l’aménagement hydroélectrique de Nachtigal. Dans son édition de ce vendredi, le journal de Raphaël Mforlem, le bihebdomadaire La Voix des Entreprises nous apprend que le ministre de l’Eau et de l’Énergie, a effectué une visite sur le site du chantier de cette infrastructure en construction depuis 2018 et financées par EDF, la SFI et l’Etat du Cameroun. Sur le terrain, il a pu confirmer l’effectivité du couplage au réseau et la mise en service du Groupe N°3. « Cette étape cruciale marque un progrès significatif dans le projet, essentiel pour répondre aux besoins énergétiques croissants du Cameroun », indique le journal.
Dans le prolongement de cette information, Conjoncture Economique renseigne l’ouvrage, construit et exploité par Nachtigal Power Hydro Compagny (NHPC), affiche à fin août 2024, un taux de réalisation de 95,9 %. Un taux d’exécution qui lui permet d’injecter déjà dans le Réseau interconnecté Sud, 180 MW. Revenant sur la visite du ministre de l’Eau et de l’Energie, notre confrère nous apprend qu’elle avait pour objectif, l’évaluation de l’état d’avancement du projet.
Le Minmidt remet un Le réseau permis de 3.000 milliards de FCFA à Camalco. Selon le journal Libération qui en parle, le 13 septembre 2024, Fuh Calistus Gentry, Ministre par intérim des Mines a remis à la société Camalco, filiale camerounaise de l’australienne Canyon Resources, le permis d’exploitation du gisement de Bauxite de Mini-Martap.
En toute indépendance, le journal L’Indépendant interroge la venue de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy au Cameroun. Se fondant sur les rumeurs relatives aux tractations politico- financières souterraines internationales très souvent qui ne mentent pas, Célestin Bedzigui à qui le journal a donné la parole, relève « qu’il ne faut pas ouvrir la fenêtre de notre pays au diable ». Pour le président du Parti de l’Alliance Libérale (Pal), le seul fait de voir l’ombre de Sarkozy se profiler dans les affaires du Cameroun, est en soi un diable que l’on dessine sur le mur de sa demeure.
Génération Libre démontre dans sa publication de ce matin, comment les chinois refusent d’exécuter les décisions de la cour suprême dans le cadre de l’affaire Jamb’s Avenir Sarl contre Zhengguo Sarl, et Cie. A travers le communiqué du conseil de JAMB’S AVENIR SARL, il ressort que les chinois font un hold up sur une portion de terrain lui appartenant, au vu du Registre Spécial de la Conservation Minière sous le numéro 643, pour une superficie de 67 kilomètres carrés.il a porté l’affaire par devant les tribunaux de la République. Du tribunal de première instance jusqu’à la cour suprême, cette société a eu gain de cause. Sauf que jusqu’alors, les Chinois qui sont en surnombre dans cet espace, ont décidé de saboter toutes les décisions de justice.
« Le cri d’alarme du patronat camerounais : une économie en quête de souffle », titre ce matin, EcoNews. Le tabloïd propose un décryptage de la situation réalisé dans les couloirs feutrés de la capitale économique du Cameroun, Douala, où l’écho des inquiétudes du patronat résonne avec une acuité particulière. D’après le journal, Célestin Tawamba, président du Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM), a dressé un tableau sombre de la situation économique du pays, mettant en lumière un décalage préoccupant entre les ambitions affichées par le gouvernement et la réalité du terrain. La Stratégie Nationale de Développement 2020-2030, véritable feuille de route pour le Cameroun, semble s’enliser dans les méandres d’une croissance atone. Les objectifs de croissance, fixés à 5,5 % puis 6,6 %, se heurtent à une réalité bien plus prosaïque, oscillant entre 3,8 % et 4 %. Si la pandémie de Covid-19 a indéniablement joué un rôle dans ce ralentissement, elle ne saurait occulter les faiblesses.
