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Etat piteux des routes : Critiqué par le DGSN, le ministre des Travaux publics brise le silence

Sous le feu des critiques « dégainées » par le patron de la Police, Martin Mbarga Nguele, le Ministre des travaux publics dans une note d’information parvenue à notre réaction, « les véritables causes » de l’accélération de la dégradation de certains axes routiers.

Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre des Travaux publics face à la presse
Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre des Travaux publics face à la presse - DR

En tirant à bout portant sur l’état très dégradé des routes camerounaises, notamment l’axe reliant Yaoundé à Mutengene dans la région du Sud-Ouest, le Délégué Général à la Sûreté Nationale a appelé les autorités compétentes à prendre des mesures urgentes pour remédier à cette situation. Dans l’opinion publique camerounaise, la déclaration publique apparait comme « un procès des 42 ans de règne de Biya », mais surtout une verbalisation du Ministre des Travaux publics, le premier invité sur le banc des accusés de l’état délabré des routes camerounaise.

En réaction, une note d’information attribuée à ce département ministériel, parvenue à notre rédaction, revient sur ce qu’il faut cosidéré comme « le vrai problème des routes au Cameroun ».

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« La dégration de certains axes routiers s’est accélérée pour les causes que sont:

  1. le vieillissement des chaussées; tous ces axes routiers ont accompli leur durée de vie; plus de 20 ans; 
  2. Les averses, avec d’importantes quantités d’eau qui s’infiltrent sous les chaussées; les ouvrages de drainage ne sont plus foctionnels de manière optimale, ils n’ont pas été dimensionnés pour capter les énormes quantités d’eau actuelle; 
  3. Les entreprise choisies pour les réhabiliter ces routes ont un rendement faible, car, les capacité financères sont faibles, les avances de démarrage et les décomptes n’étant pas payés dans les délais », peu-t-o lire dans la note d’information.
Pour approfondir :   Hécatombe de Santchou : Le bilan s’alourdit ; 53 morts !

Lebledparle.com vous propose cette note d’information sur le mauvais état du réseau routier au Cameroun:

MINTP - Note d'Information

MINTP - Note d'Information 2

MINTP - Note d'Information - PJ


5 Comments

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  1. La dégradation des routes est dû, entre autres, au manque des travaux de maintenance.
    En effet, lorsque j’étais étudiant et même jusque dans les années 90, il y avait un service de maintenance, des routes bitumées et en terre.
    Ainsi chaque fois que la route commensait à se dégrader, une équipe de maintenance intervenait.

  2. Évidemment que le vieillissement et les pluies abîment les routes.. il faut les entretenir régulièrement, c’est pour ça que les contribuables camerounais payent des impôts ! Encore une fois où va m argent ! MDR… facile de dire c’est la faute à lui ou à lui .. sport national ici !!! Toujours de la faute des autre… pitoyable !

  3. Que Mbarga Nguele nous parle aussi de son secteur ,si c’était aussi la route ,la délivrance des CNI aux citoyens est plus porteuses que l’état de route.Qu’il nous montre un secteur où ça mieux .Au ministère de commerce ,les camerounais ne mangent plus à leur faim: ils goûtent au trop 1 à 2 fois trop par jour.

    Que Mbarga Nguele dise et avoue clairement qu’ils ont échoué avec leur système

  4. Est-ce-qu’il faut attendre la dégradation pour réhabiliter une route. En profane que je suis je pense que la maintenance est incontournable pour pérenniser nos routes. C’est ce que j’ observe ici en France et notamment à Paris où je vis… Il est donc urgent de mettre sur pied une direction de maintenance opérationnelle et proactive, non inerte au ministère des travaux publics…

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