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Whisky en sachet : Le gouvernement veut frapper les producteurs de « frappants »

Depuis 2014, les producteurs de whisky en sachet ont bénéficié d’une période de grâce afin de s’adapter à la nouvelle réglementation. Toutefois, face à la persistance des pratiques non conformes, le gouvernement a décidé de mettre un terme à cette tolérance et d’appliquer les sanctions prévues.

Le whisky en sachet, un poisons toujours en vente au Cameroun
Le whisky en sachet, un poisons toujours en vente au Cameroun - DR

Des entreprises non conformes, productrices de whisky en sachet connus sous le nom de « frappant » sont de nouveau dans le viseur des pouvoirs publics. Au cours d’un point de presse donné par par Fuh Calistus Gentry, ministre par intérim des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), un délai de six mois a été imposé aux entreprises productrices de whisky pour mettre fin à la distribution de leurs produits en sachet. Selon le membre du gouvernement, cette mesure vise à inciter les fabricants à opter pour l’embouteillage, une pratique jugée plus sûre pour les consommateurs.

Il faut souligner que l’interdiction du whisky en sachet n’est pas une nouveauté au Cameroun. Evoquée depuis 2014, elle peine toujours à se concrétiser sur le terrain. Malgré cette volonté politique, la consommation de ces produits frelatés persiste, suscitant de vives inquiétudes quant aux conséquences sur la santé publique.

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Néanmoins, cette nouvelle mesure est saluée par une grande partie de la population qui en mesure les enjeux. « J’ai de la peine à comprendre les gens qui éprouvent du plaisir à se tuer avec les frappants. Ce n’est pas du whisky ça, c’est la mort. Cette histoire peut te faire tomber les yeux de la tête, c’est trop fort», déclare Jean Paul, étudiant.

Il est à noter que l’Agence des normes et de la qualité (Anor), avait suspendu les contrôles de conformité sur ces whiskies, consécutivement au deuxième moratoire accordé par le gouvernement aux producteurs en 2016, qui expirait le 31 décembre 2022. Les organisations des consommateurs réclament depuis lors leur interdiction, en vain.

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