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Cameroun : Le domicile de l’opposant Nintcheu encerclé par des forces de l’ordre

Les forces de sécurité ont pris d’assaut le domicile du président national Le président national du Front pour le changement du Cameroun (FCC) le samedi 2 novembre à Douala. L’opposant, honorable devait y tenir une réunion du comité directeur national, mais selon le parti, « des gendarmes et des policiers de l’unité anti-terroriste » se sont positionnés aux abords du domicile.

L'opposant Jean-Michel Nintcheu - DR
L'opposant Jean-Michel Nintcheu - DR

Le samedi 2 novembre à Douala, le domicile du président national du Front pour le changement du Cameroun (FCC) a été encerclé par les forces de l’ordre. Alors que Jean-Michel Nintcheu s’apprêtait à présider une réunion du comité directeur national, des gendarmes et des policiers de l’unité anti-terroriste ont établi un cordon de sécurité autour de sa résidence, empêchant ainsi tout accès.

Réagissant à RFI, Jean-Robert Wafo, secrétaire national à la Communication du FCC, a laissé entendre que ces manœuvres sont une preuve que le régime du nonagénaire Biya (92 ans) veut mettre la pression sur l’opposition.

« C’est l’après-Biya »

« On a l’impression que le gouvernement de la République, du moins de certains acteurs dans le sérail, sont devenus fébriles au fur et à mesure que le grand soir s’approche. Le “grand soir”, c’est quoi ? C’est l’après-Biya. Et on a l’impression qu’ils font tout pour que soient muselés les acteurs politiques qui comptent. C’est-à-dire que ce n’est plus un secret, tout le monde sait bien que presque chaque membre du sérail, pour la plupart, sont en train de tout faire pour s’armer dans la perspective du “grand soir” qui risque d’être extrêmement brutal et violent si rien n’est fait. Dans l’urgence.

Le FCC ne doit pas baisser les bras. Le FCC va continuer à mener ses activités et je tiens à préciser que malgré cette intimidation, le FCC a pu tenir sa réunion et plusieurs points ont été débattus. Nous resterons droits debout pour défendre les intérêts de l’immense majorité du peuple camerounais, conformément au texte qui existe. », a-t-il déclaré au micro de RFI.

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