Les éboulements survenus mardi 5 novembre à la Falaise de Dschang ont fait 4 morts et plusieurs blessés, selon le bilan provisoire officiel.
Selon la version des faits donnée par le Ministre de l’administration territoriale, mardi après le premier éboulement, « Sous la coordination du Gouverneur de la Région de l’Ouest, une équipe technique du Ministère des Travaux Publics est descendue sur le site pour dégager la chaussée et rétablir la circulation sur cet important axe routier.
Au cours des travaux, un autre éboulement plus dense est survenu au même endroit. Trois (03) Bulldozers qui dégageaient la route ont été ensevelis avec leurs occupants, ainsi que des véhicules de transport stationnés aux abords », indique le communiqué.
Conduire les victimes à leur dernière demeure
Sur les lieux du drame ce mercredi, le ministre des Travaux Publics a indiqué être allé « pour transmettre les tristes condoléances de monsieur le président de la République Paul Biya auxquelles s’associent celles de son épouse Chantal Biya ».
Pour le membre du gouvernement, le chef de l’État a instruit pour que les victimes non-décédées soient prises en charge rapidement. « Il a demandé à ce que tout soit fait pour que les victimes soient conduites à leur dernière demeure. Les victimes non-décédées soient entièrement pris en charge afin que très rapidement elles recouvrent leur santé », a ajouté Emmanuel Nganou Djoumessi.
« La route n’existe plus »
Pour le ministre des Travaux publics, « c’est un effondrement véritablement grave de conséquences. La route n’existe plus. Il va falloir comprendre au terme des études géotechnique, hydrologiques, est-ce que nous pouvons arrêter ou en atténuer les conséquences. Les effondrements des talus, les effondrements des montagnes, les effondrements de ponts, existent partout dans le monde aujourd’hui, en raison des variations et des changements climatiques », a insisté Emmanuel Nganou Djoumessi.