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Maurice Kamto veut évincer Clément Atangana de la tête du Conseil constitutionnel

Pour Maurice Kamto, la plainte contre le Conseil constitutionnel est une affaire d’État. Il estime que cette institution, chargée de veiller à la régularité des élections, a failli à sa mission et a ainsi porté atteinte à la démocratie. Il est revenu en détail sur cette affaire le 14 novembre dernier au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue au siège du parti à Yaoundé.

Maurice Kamto
Maurice Kamto - DR

En portant plainte contre le Conseil constitutionnel, Maurice Kamto lie étroitement cette affaire aux enjeux politiques actuels. Il considère que la partialité alléguée de cette institution remet en cause la légitimité des résultats électoraux et affaiblit la confiance des citoyens dans le processus démocratique.

Dans une démarche judiciaire formelle, le président national du MRC a porté plainte, avec constitution de partie civile, devant le tribunal de Première instance de Yaoundé centre administratif, visant trois membres du Conseil constitutionnel.

Cette plainte apprend-on, concerne le président du Conseil constitutionnel Clément Atangana et deux autres membres de cette institution. Selon Maurice Kamto, plusieurs articles de la loi régissant le Conseil constitutionnel ont été violés.

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Maurice Kamto met en cause le président du Conseil constitutionnel pour avoir pris part, le 27 octobre 2024, à une réunion publique au cours de laquelle « les participants ont fait lecture solennelle d’une motion et appel à la candidature du président de la République en fonction, président national du Rdpc, pour le prochain scrutin présidentiel ».

Soulignant le caractère hautement politique de cette réunion, Maurice Kamto a révélé que les participants avaient prêté serment de fidélité inconditionnelle à leur candidat naturel.

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Le président du MRC a mis en avant la publication dans Cameroon Tribune d’une photographie qui, selon lui, identifie formellement l’accusé, renforçant ainsi la portée des accusations portées à son encontre.


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