« Les gardes à vue sont strictement encadrées par la loi », rappelle le SED dans sa note, soulignant ainsi la nécessité d’un retour aux pratiques légales. Cette intervention au plus haut niveau témoigne d’une volonté de réforme des pratiques au sein de l’institution.
Pour donner du poids à cette directive, Galax Etoga annonce des mesures coercitives à l’encontre des contrevenants. Les gendarmes qui persisteraient dans des pratiques abusives s’exposent désormais à une double sanction : des poursuites disciplinaires au sein de l’institution, mais également des poursuites judiciaires.
Cette prise de position intervient dans un contexte où le respect des libertés individuelles et la protection des droits des citoyens font l’objet d’une attention croissante. La mesure vise à garantir que les gardes à vue, outil essentiel de l’enquête judiciaire, ne soient utilisées que dans les cas prévus par la loi.
Son message est salué par plusieurs acteurs de la société civile. « Nous saluons le réveil par Message Radio Porté du ministre de la Gendarmerie. C’est sans nul doute la réponse donnée à nos multiples courriers interpelatifs pour des occasions bien précises », rappelle dans une sortie Me Hippolyte Meli Tiakouang.