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BALTHAZAR: UN FEUILLETON DE OUF!
Balthazar Engonga dort depuis cette fin de semaine à la maison d’arrèt de Malabo, sur ordre de son oncle Obiang Nguema Mbazogo. Le chef d’État équato-guinéen, a ordonné la cessation des activités de son neveu Baltazar Ebang Engonga Nchama en tant que directeur général de l’Agence nationale de recherche financière de Guinée équatoriale. Ceux que cette sordide histoire de mœurs dérange formulent le vœu qu’elle soit désormais recouverte d’un manteau de silence afin que l’opinion passe à plus sérieux. Mais comprendrons-nous jamais cette torride affaire qui a transformé l’administration de ce pays en baisodrome géant ?
On ne parle pas de trois ou quatre femmes mais de plusieurs centaines de femmes dont des épouses des hauts cadres de la République. Des femmes au profils enviables, qui ne vendraient pas leur charme pour s’offrir quelques grains de riz. Nulle part dans le monde l’on a vu une foule d’épouses courir derrière un étalon fut -il beau, jeune riche et dont la liane défie le tronc de bubinga au diamètre. Ici, que tu sois femme de ministre, directrice d’entreprise ou femme enceinte, le leitmotiv est « caleçon au sol ». Et ceci toutes joyeuses de se faire filmer. Quid de l’humiliation qui va avec. Le consentement visible qui accompagne ces orgies sexuelles ne saurait avoir pour équivalent, l’argent, les divorces et la perte d’emploi qui va avec.
Alors, que toute une faune de grandes dames acceptent ce niveau de risque laisse émerger un aspect flou de ce scandale. On est dès lors enclin à se demander si au moment du coït, ces femmes étaient vraiment en plein contrôle de leurs esprits et de leurs émotions. Passe encore qu’on voit en Balthazar un schizophrène du sexe, mais rien que la pleine implication de ses partenaires enceintes ouvre la voie à des suggestions de types ésotériques. Car quoiqu’on dise, il est difficile d’imaginer une puissance d’orgasme de nature à faire oublier à 400 femmes leur dignité au point de les voir boire goulûment et avec extase les urines de leur étalon. Fais quoi fais quoi, il y a maraboutage dedans !