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Crise Anglophone : Fin de l’épreuve pour 11 étudiants, après 14 jours de captivité à Ndop

Après 14 jours d’angoisse, onze étudiants et un professeur de l’Institut universitaire Saint-Laurent de Ndop, enlevés par des séparatistes dans le Nord-Ouest, ont finalement retrouvé la liberté.

Des étudiants au Campus de l'Université de Yaoundé
Illustration : Des étudiants au Campus de l'Université de Yaoundé 1 - DR

Après quatorze jours de captivité entre les mains de présumés séparatistes à Baba 1, dans le département du Ngoketunjia, onze étudiants et un professeur de l’Institut universitaire Saint-Laurent de Ndop ont retrouvé la liberté, comme l’a confirmé un communiqué du conseil d’administration signé le 19 novembre 2024.

Selon un communiqué précédent daté du 9 novembre, signé par le Dr Oscar C. Labang, président de la Labang Education Foundation, le conseil d’administration de l’institution a annoncé qu’ils « ont été kidnappés par des combattants ambazoniens à Baba 1 et conduits dans les buissons voisins, alors que le groupe était à bord de motos en route vers Babessi pour un programme de sensibilisation à l’éducation en lien avec leurs études ».

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Après la libération, la direction de l’école a assuré à la population que « les étudiants et le personnel sont en sécurité » et la communauté universitaire est soulagée. L’institution n’a cependant pas précisé comment leur libération a été obtenue.

Le Conseil a ainsi annoncé son intention de convoquer une session extraordinaire pour évaluer la situation sécuritaire au campus de Ndop et relever les défis opérationnels, garantissant ainsi la sécurité continue du personnel et des étudiants.

La crise anglophone, qui sévit depuis 2017, a plongé Ndop et de nombreuses autres localités du Nord-Ouest dans un climat d’insécurité chronique, marqué par des enlèvements récurrents, des meurtres et des destructions de biens, mettant en péril la vie des populations. Les conséquences de cette insécurité sur le secteur éducatif sont désastreuses. Près de 700 000 enfants des deux régions anglophones sont privés d’école depuis le début de cette crise, en raison des attaques répétées des séparatistes et des opérations militaires.

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