Le Cameroun traverse une période particulièrement sensible. Le président Paul Biya vient d’instruire une réunion spéciale pour évaluer les urgences sécuritaires.
Présidentielles 2025, Boko Haram, Crise anglophone…
En effet, alors que les élections présidentielles de 2025 approchent avec de réelles tensions sur la scène politique, dans l’Extrême-Nord du pays, la secte islamiste Boko Haram fait revivre la terreur aux populations déjà menacées par l’épidémie de choléra, et à peine sorties des affres de récentes inondations meurtrières. Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la crise Anglophone garde intactes, sa violence et sa terreur. Kidnappés nuitamment le 1er octobre dernier par des assaillants, le Sous-préfet d’Idabato et son collaborateur, un responsable municipal, restent nouvelles rassurantes.
Eboulements, « Microbes », Tortures,
Dans le reste du pays, l’actualité du pays restent bloquée entre catastrophes naturelles, accidents de circulations, et la montée du grand banditisme dans les grandes villes sous le phénomène de « Microbes ». Le tout dans un climat social où poussent de vives polémiques liées à tortures et autres répressions de l’expression des libertés et droits de l’homme.
Des sujets et bien d’autres sur lesquels reviendront les Officiers Généraux Commandant les dix régions militaires interarmées et Régions de gendarmerie ce jour autour de Joseph Beti Assomo. Selon le communiqué du chef de division de la communication au ministère de la Défense, « Les travaux se tiendront dans un strict huis clos, en présence du ministre de l’Administration territoriale, des Secrétaires d’Etat auprès du Ministre de la Défense, du Délégué Général à Sûreté Nationale, des Responsables des services spéciaux de l’Etat et du Haut Commandement militaire conduit par le Général de corps d’Armée, Chef d’Etat-Major des Armées ».