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Droits et libertés : « Ruben Um Nyobe, Ernest Ouandie, Mboa Massock… se sont sacrifiés », Salomon Beas

aux pionniers de la démocratie au Cameroun, tout en condamnant les attaques ad hominem qui minent le débat public.

Salomon Beas
Illustration : Salomon Beas sur le plateau de "Droit de Reponse" sur Equinoxe tv - DR

Lire ci-dessous sa déclaration:

La lutte pour la quête des libertés et l’implantation de la Démocratie a toujours été un processus dans notre pays.

Nous devons être honnêtes et reconnaître que nos devanciers RUBEN UM NYOBE, ERNEST OUANDIE et ceux qui ne sont pas connus, ont tracé la voie en marquant d’une empreinte indélébile l’histoire du Cameroun par les actions de l’UPC.

Pendant les années 1990 le SDF et les personnalités de hauts niveaux à l’instar de MBOA MASSOCK se sont sacrifiés au péril de leur vie et du confort de leur famille pour offrir aux camerounais ce que nous avons aujourd’hui comme lois.

Nous devons leur dire merci pour le devoir accompli.

Par contre nous ne devons en aucun cas nous comporter comme ceux qui méprisent, insultent, calomnient, désinforment et sabotent le travail et le sacrifice des personnes qui s’engagent sur le terrain des luttes politiques et idéologiques au péril de leur vie pour le simple fait qu’ils espèrent que cet engagement puisse leur permettre d’atteindre inéluctablement leur projet.

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Au cas où ils se rendent compte que votre bataille ne vise pas à la glorification de leur ambition, et celui des lobbyings mis sur pied pour se servir des luttes politiques et Démocratiques, vous devenez nul, traître, infiltré, affamé, mendiant etc.

Christian PENDA EKOKA conseiller spécial à la présidence de la République en a été victime, Michelle NDOKI avocate au Barreau du Cameroun elle aussi a été victime, Maximilienne NGO MBE fervente défenseuse des droits humains depuis pratiquement 35 ans en a été victime, John fru ndi leader politique qui a permis l’obtention de la constitution du 18 janvier 1996 a été victime, Henriette EKWE a été victime etc…

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Ces personnes connues, parmi lesquelles les hommes publics connus qui utilisent les profils terroristes pour accomplir leur salle besogne, ces personnes néfastes, hideuses et nauséeuses au bon fonctionnement de la communication sociale à travers les réseaux sociaux méritent d’être combattus avec la dernière énergie.

En ce qui me concerne, ma bataille contre ces terroristes d’un autre genre n’a pas encore commencé.

Salomon Beas

L’enfant du pays

Militant de la Démocratie


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