L’économiste et militant du RDPC Lucien Bidima a tenu à rassurer les contribuables sur le caractère non coercitif de cet impôt, rappelant qu’il est en vigueur depuis de nombreuses années. Il a souligné que l’IRPP est assorti d’un plafond et que les modalités de calcul sont clairement définies.
« L’IRPP, ou impôt sur le revenu des personnes physiques. Moi qui suis salarié, l’État me prélève cet impôt tous les mois. L’IRPP a un plafond, et je veux faire savoir aux gens que ce n’est pas une mesure coercitive ; elle existe depuis longtemps. […] Pour le moment, nous sommes au niveau déclaratif, puis il y a les plafonds. On vous dit que si vous avez un certain revenu minimal, soit 62 000 FCFA, vous n’avez pas à payer l’IRPP. Je crois qu’on ne doit pas déformer la réalité à ce sujet. Si un Bayam-sellam, qui ne peut pas générer des revenus annuels – par exemple de 720 000 FCFA – et qui est à moins de 60 000 Fcfa/mois (c’est-à-dire qu’il vit en deçà du SMIG), il ne paye pas l’IRPP. Mais si vous avez des revenus supérieurs au SMIG, vous devez les déclarer. », a-t-il déclaré.