Le programme hebdomadaire Canal presse sur la chaîne privée Canal 2 international a réuni comme tous les dimanches, hommes politiques, hommes de médias et intellectuels pour décrypter l’actualité de la semaine au Cameroun.
Prenant part aux échanges, l’ancien militant du Social democratic front (SDF) s’est exprimé sur les questions qui gravitent autour du président de la République. Le candidat à la députation dans le cadre du double scrutin qui se tiendra le 9 février 2020, Abel Elimbi Lobe est resté fidèle à lui-même dans sa vision de faire de l’opposition en toute «objectivité». Ainsi, révèle–il, le président Paul Biya est déjà au crépuscule de son règne et, tous les camerounais doivent agir dans le sens de le faire sortir par la grande porte.
«Le président est fatigué, nous devons l’accompagner dans ses derniers moments. Nous devons dire au président, même si globalement il a mal gouverné, nous ne le détestons pas(…) C’est par parce que nous voulons enlever le président que nous n’allons pas être objectif quand il fait son travail. Nous devons l’enlever, mais en 2025 puisqu’ il a gagné l’élection présidentielle», lance celui qui est par ailleurs enseignant des lycées.
Pour Elimbi Lobe, la CAN est un épiphénomène
Ahmad Ahmad, président de la CAF, étant annoncé au Cameroun ce lundi 13 janvier pour coordonner une mission d’inspection de trois jours, le débat s’est également appesanti sur les questions liées à l’organisation du CHAN dans quelques mois et de la CAN l’année prochaine. Pour Abel Elimbi Lobe, ces évènements sportifs n’ont aucune importance eu égard à la situation actuelle du pays.
«On ne doit pas donner des événements ont gens qui promettent de construire des infrastructures, mais à ceux qui ont des infrastructures. On a inversé les choses. Nous ne devons pas embêter le président avec l’organisation des matches de football ce sont des épiphénomènes», a-t-il dit à ce sujet.