La clôture de la 3ème et dernière session législative de l’année 2019 ne pouvait s’achever sans que le Sénat ne se soit prononcé sur les agitations autour du rendez-vous électoral du 9 février 2020.
Condamnation du mot d’ordre de boycott
La clôture de la session ordinaire du mois de novembre 2019 tenue ce 11 décembre a été maquée d’une part, à l’Assemblée nationale par un coup de gueule du président Cavaye Yéguié Djibril à destination de la Brigade anti-sardinards (B.A.S) et d’autre part, au Sénat, par un rappel à l’ordre des partis politiques qui appellent au boycott des élections.
Pour ce qui est du Sénat, chambre haute du parlement, le boycott des législatives et municipales du 9 février 2020 ne saurait, s’il était une maladie contagieuse, se contaminer. D’où sa ferme condamnation de cet acte.
« Le Sénat condamne tous les appels au boycott des élections et tous les autres mots d’ordre irresponsables portés par tous les professionnels du désordre, de la violence et de la mauvaise foi », a déclaré SM Aboubakary Abdoulaye.
Appel à la solidarité
Au moment où le Cameroun cherche des voies et moyens pour pallier la situation qui prévaut dans les régions d’expression anglaise, le premier vice-président du Sénat souhaite que toute la communauté nationale et internationale se joigne à lui pour y parvenir.
« Le Sénat en appelle en particulier à la solidarité nationale et à la communauté internationale en vue de la mobilisation des ressources destinées au plein succès du plan de reconstruction desdites régions », a-t-il martelé.
Dans son discours, le parlementaire n’a pas omis de saluer le projet de loi punissant des personnes qui tiennent des discours haineux et de stigmatisation, mettant ainsi en mal, les valeurs de vivre ensemble.