La tragédie d’Eséka continue de faire pleurer au Cameroun, et le chanteur Petit Pays souhaite faire entendre également sa voix à travers un single inédit intitulé « Peur dans la Cité ».
Sous un air de Makossa, Petit Pays se prête à cette mouvance d’hommage, en apportant des mots de compassion à toutes les victimes d’Eseka. « Eséka, Assia, ce n’est pas de votre faute… Hommage à tous les disparus, les innocents disparus d’Eseka.» Chante t-il.
Cette chanson est aussi un cri d’indignation. Comme beaucoup d’internautes depuis ces évenements tragiques d’Eséka, l’auteur de Peur dans la Cité tance aussi le pouvoir en place, notamment le président Paul BIYA, même s’il ne le cite pas directement. Pour le chanteur le véritable problème c’est l’impunité et l’inertie.
« Tout le monde est castré, tu as castré tout le monde. Tu as utilisé et détruit ton entourage pour régner seul et la famille n’a plus de sens. Beaucoup d’innocents sont en prison… Le seul endroit où les humains marchent avec la tête en bas et les jambes en l’air… Nul n’a le droit de se prendre pour Dieu… Tôt ou tard tu vas payer. » Martèle le chanteur dans cette chanson.
Après Valsero, Richard Bona, Petit Pays – habitué de Makossa love – se prête aussi à ce jeu de critique à l’endroit de Paul BIYA.
Lebledparle.com vous propose cette chanson dont la version vidéo est encore attendue. Laissez vos commentaires.
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