Réagissant à l’actualité autour de la vidéo sur la torture de Longue Longue, le rappeur et activiste camerounais Valsero, dans une de ses capsules quotidiennes baptisées « La Clinique de papa« , publiée samedi le 26 octobre 2024 à 16h 49 sur sa page Facebook a semblé rapprocher la victime à ses tortinnaires.
Valsero a en effet insinué que « Le Libérateur » était ami avec ses tortionnaires au regard des prestations artistiques répétées après 2019 sous invitation de ces derniers.
Regarger ci-dessous cette capsule de Valsero:
En réaction à cette vidéo de Valsero, « Le Libérateur » a refuté ces les rapprochements amicaux allégués entre lui et les gens qui son accusés comme étants ses tortionnaires.
« Si je dis non, il envoie les éléments me chercher »
« Valsero, à cause de tes deux vidéos… Comment tu peux prendre une vidéo qui date de plus d’un mois pour dire que j’allais dans le cabaret de Tabala. Mon frère, Tabala m’a torturé en 2019, et pendant cinq ans j’étais son prisonnier. Quand tu vois par exemple à Kribi, il m’invite à son installation pour aller chanter à son installation. Je dis non? Mais si je dis non, il envoie les éléments me chercher. Donc j’étais dans une position de faiblesse. Je ne pouvais que me mettre au pas, quand il m’appelait. Comment toi tu prends cette vidéo pour insinuer que nous sommes des amis ».
L’artiste qui vit désormais en France depuis près de trois mois estime, aucune des victimes de Tabala n’est libre tant qu’elle vit au Cameroun. « A partir du moment où tu es au Cameroun là-bas, tu es obligé de te soumettre… Même si on t’a torturé, coupé le pied, tu dois rester tranquille, sinon on t’achève ».