L’affaite Bodpa est loin de pouvoir connaître un dénouement. Après avoir été une fois de plus déféré au parquet du tribunal de première instance de Douala-Ndokoti, Hervé Bopda a été renvoyé pour complément d’enquête à la police judiciaire de Bonanjo. Le procureur a estimé que les éléments contenus dans le dossier n’étaient pas complets. En effet, il a a requis un quatrième test de sérologie sur Hervé Bopda, après que les trois premiers tests ont été déclarés négatifs. Ce nouveau test devra être effectué au Centre Pasteur pour plus de fiabilité. Par ailleurs, l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC) a été sollicitée pour reconstituer les messages effacés d’une plaignante. La police devra collecter ces éléments et les renvoyer chez le procureur une fois l’enquête complétée.
Du Tribunal militaire aux juridictions civiles
Le Tribunal militaire de Douala s’est dessaisi du dossier, le transférant au tribunal de grande instance, après avoir jugé qu’il n’y avait pas d’infractions militaires. La plainte déposée par le collectif Universal Lawyers for Human Rights Defense (ULHRD) auprès du commissaire du gouvernement à Douala pour violences et intimidation avec port illégal d’armes reste également un point central de l’affaire. Accusé de viols en série, sodomie, séquestration et menaces à l’aide d’un fusil, l’homme d’affaires est accablé par des témoignages par dizaine, diffusés sur les réseaux sociaux. Les dénonciations massives qui ont fait suite à ces témoignages aussi troublants les uns que les autres, ont conduit à sa mise aux arrêts.
Laissez ce pauvre monsieur tranquille.
Et ne ramenez pas l’ensemble des Camerounais aux problèmes d’en dessous de la ceinture.
Nous avons des soucis plus importants ( carburant, le panier de la ménagère, les voiries, l’eau, les délestages, etc)
pour détourner l’attention du peuple vers des sujets de très faible importance.