Dans une publication sur twitter le 24 mai 2020, le président national du mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), dans un contexte politique trouble, a formulé quelques propositions qui pourraient garantir la transparence lors des prochaines élections au Cameroun.
Ce même 24 mai, le président du parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) s’est prononcé sur la proposition du leader du MRC. Quel que soit la forme du code électoral au Cameroun, si certains fraudent, d’autres croisent les bras résignés rien ne changera. « J’insiste! Le code électoral n’est pas la panacée. Le principal est la participation massive et active du peuple. Toutefois, je propose que les dynamiques politiques d’alternance mutualisent pour une proposition de code. Le PCRN déposera la proposition de loi à l’Assemblée », écrit Cabral Libii sur twitter.
Le moment est délicat et il appelle le peuple souverain, appelle à la prise de conscience générale, « à la participation massive et active ». « La clé de l’alternance politique, c’est l’implication réelle des citoyens, c’est la participation active de ceux qui la souhaitent. Chacun avec ses idées ou sous sa chapelle. Tout le reste est séduisant, mais secondaire. Inverser l’ordre, c’est créditer la résignation », déclarait le député de la nation 24 heures avant.
Sur twiiter également, le journaliste et homme politique Dénis Nkwébo soutient l’idée du 3e à l’issue de la dernière élection présidentielle au Cameroun. « Je suis d’accord avec Cabral Libii. Le code électoral n’est pas une panacée. Il ne remplacera ni Elecam ni le Conseil constitutionnel. On ne peut pas changer les mauvaises lois avec 5 députés. Est-ce qu’on peut quand-même changer la loi électorale avec 00000 député? », déclare le président, du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC).