M.V.Z Lebledparle.com,
La décision est contenue dans un mot d’ordre de grève signé le 8 octobre 2021.
Le Synes au bord de la grève
« …Vu la gravité de la situation sanitaire du Dr Fridolin Nké et les menaces qui pèsent sur le corps des enseignants du Supérieur au Cameroun », le Syndicat national des enseignants du Supérieur(Synes), « décide : une grève d’un(01) jour sera observée par tous les enseignants du Supérieur des institutions universitaires publiques du Cameroun pour protester contre les atteintes graves aux libertés académiques des enseignants du Supérieur en général et les actes de torture infligés au Dr Fridolin Nké en particulier. Cette grève sera observée pendant la journée du jeudi 14 octobre 2021. Elle implique la cessation de toute activité d’enseignement, de recherche, d’encadrement des étudiants, d’évaluation et de soutenances des mémoires de thèse », peut-on lire dans le mot d’ordre qui porte le seing du secrétaire général du Bureau national du Synes, Pr Mtopi Fotso Blaise.
Dans sa note, le polytechnicien invite le gouvernement à se saisir du dossier et « engager les actions administratives et judiciaires contre les auteurs des actes d’enlèvement, de séquestration et de torture subis par le Dr Fridolin Nké », lit-on.
Genèse
Pour rappel, l’affaire qui oppose le philosophe au chef de la division et de la sécurité militaire remontre au 20 septembre 2021, date à laquelle, une vidéo diffusée par le spécialiste en discernement sur les réseaux sociaux, indiquait qu’il avait encaissé trois coups de gifles dont ; du colonel Emile Bamkoui, et d’autres coups d’un des éléments de ce haut gradé de l’Armée.
Quatre jours plus tard, l’enseignant au département de philosophie à l’Université de Yaoundé I s’était rendu chez un ophtalmologue. Diagnostic fait, il se révèle qu’il souffrirait de beaucoup de maux.
Dans une vidéo récemment publiée sur la toile, l’universitaire sollicitait l’aide financière car, disait-il la situation allait de mal en pis.
