Dans un communiqué Radio-presse datant du 29 janvier 2020, le mouvement des entrepreneurs du Cameroun (MECAM) sur ce qui est convenu d’appeler affaire Gicam/DGI.
Le président du groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) a saisi le Chef de l’Etat i y a quelques jours pour présenter les « principales récriminations des chefs d’entreprises sur une politique fiscale à problèmes au Cameroun ».
Dans cette sortie, Célestin Tawamba reproche au directeur général des impots (DGI), Modeste Mopa sa relation avec les entreprises et les organisations qui les représentent. Cette lettre ouverte au Président de la République a suscité de nombreuses réactions dans le landerneau politique et économique du Cameroun. C’est le cas entre autres du le conseil exécutif du Mecam qui s’est prononcé sur cette affaire.
Tout en se refusant de commenter ou d’apporter des jugements de valeur sur la sortie épistolaire de l’organisation patronale consœur, le Mecam dit n’avoir pas été mêlé à la rédaction de la lettre du Gicam et se désolidarise par-là du contenu de ladite lettre. « Le Mecam n’a pas été consulté, ni associé de près ou de loin à la préparation ou à la rédaction de cette correspondance. Ni directement ni indirectement dans le cadre de la plate-forme des organisations du secteur privé mis sur pied sur recommandation de la Cameroon Business Forum (CBF) dans le but justement d’harmoniser les positions du secteur privé national sur les grandes questions de politique économique et fiscale. La correspondance du président du Gicam est donc pour nous une initiative interne et particulière à cette organisation patronale qui ne saurait engager de quelque manière que ce soit la voix du secteur privé dans son ensemble et certainement pas celle du Mecam», écrit pour le président exécutif du Mecam, Daniel Claude Abaté.
Lebledparle.com vous propose l’intégralité de la lettre.