D’après, le communiqué, RSF, Le Monde et les lanceurs d’alerte profite de l’assassinat de Martinez Zogo, « pour faire le procès d’un Etat et d’un régime, à travers des propos excessifs voire injurieux, se risquant même à prophétiser maladroitement et inconsidérablement sur l’avenir du Cameroun ».
Une dent particulière contre Le Monde
La sortie du Mincom met un accent particulier sur le journal Le Monde, pour s’indigner de l’éditorial produit le 11 février 2023, à travers « des affirmations intempestives, des analyses erronées et des spéculations fantaisistes, sans aucune corrélation avec la réalité camerounaise », lit Lebledparle.com.
« dire notamment du Cameroun qu’il s’apparente à une monarchie, dotée d’une justice aux ordres, où prévalent la violence, le secret, le clanisme, et la prédation, où le journalisme est un métier dangereux, non-seulement est une 2/2 contrevérité, mais relève d’une instrumentalisation éhontée et à peine voilée, à tout le moins, décrédibilise ce journal de renom [Le Monde, ndlr], tenu de ce fait même, à l’exemplarité en matière d’éthique, de déontologie et de professionnalisme journalistiques », poursuit le communiqué.
René Emmanuel Sadi rappelle que le Cameroun est un Etat de droit et des libertés, notamment ceux de la presse. Ensuite que la justice n’est pas aux ordres et qu’il y a la séparation des pouvoirs. De plus que l’actuel locataire d’Etoudi n’est pas un monarque, ni un autocrate parce qu’il a été régulièrement élu, le Cameroun n’est donc pas une monarchie, mais une république dotées d’institutions démocratiques qui fonctionnent normalement. Bien plus, le ministère de la communication réitère sa condamnation de l’assassinat de Martinez Zogo et invite l’opinion publique à attendre la lumière sur cette affaire.