Selon les informations contenues dans les colonnes du magazine panafricain, dans son numéro de ce vendredi 7 juin 2024, Marie-Claire Nnana, la DG de Sopécam en poste depuis 2002 « est dans le collimateur du Secrétariat général de la présidence de la République ». Il lui est reproché, renseigne notre source, « d’avoir fait écrire dans Cameroon-Trribune que Paul BIYA avait signé la fin » du bras de fer qui oppose la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) au Ministère des Sports et de l’Education physique.
Alors qu’elle est toujours en cours, la crise qui divise entre le ministère des Sports et la Fécafoot au sujet de la gestion des Lions Indomptables du Cameroun continue de faire déjà tomber les têtes. Après les affecations disciplinaires collées « abusivement » à David Pagou et NarcisseTinkeu, deux fonctionnaires du ministère des Sports qui avaient été nommés par Samuel Eto’o, le président de la Fécafoot, c’est autour de Marie-Claire Nnana de payer le prix.
Dans son édition de ce vendredi 7 juin 2024, Jeune Afrique apprend que la DG de la Société de presse et d’Edition du Cameroun (Sopécam), structure qui édite le quotidien bilingue national Cameroon-Tribune, aurait actuellement à dos, le Secrétariat général de la présidence de la République, après que son journal s’est prononcé sur la cette « crise Minsep-Fécafoot ». L’édition qui fâche serait notamment celle du vendredi 31 mai 2024.
De « fausses hautes instructions » relayées par Cameroon-tribune?
Tout commence au lendemain de la « réconciliation » entre Marc Brys et Samuel Eto’o dans une réunion tenue au siège de la Fécafoot. Ayant choisi de traiter cette actualité, Cameroon-Tribune a affiché en grande une :
« Crise Minsep – Fécafoot : Paul BIYA siffle la fin ». Meublant sa grande une, le journal à capitaux publics a indiqué que « des instructions fermes du président de la République à l’endroit des protagonistes du conflit ouvert qui secoue le football (…), ont permis d’aboutir à un dénouement ».
Marie-Claire Nnana accusée de « Faute lourde »
Selon Jeune Afrique, ce de ces « instructions » du Chef de l’Etat que le SGPR, seul habileté à transmettre ses décisions, serait en train de douter. Le bureau du très redoutable « homme à la punk » indique le magazine panafricain, aurai alors demandé au Directeur de Publication de Cameroon-Tribune, Marie-Claire Nnana de lui « révéler la provenance de la « hautes instruction » à l’origine de sa publication.
Sans préciser si la journaliste a apporté des réponses qui lui sont exigées, le journal indique néanmoins qu’elle serait en passe d’être virée pour « faute lourde », après plus de 20 ans de bons et de loyaux services à la tête de la Sopécam.