Le front ouvert entre le Pr Modzom et Séverin Tchounkeu est loin de rendre son épilogue. Après les interventions musclées de quelques hommes de médias à la rescousse du PDG de Equinoxe tv, le Pr Mathias Eric Owona Nguini, vole à son tour, au secours du Directeur de l’ESSTIC.
Rappelons qu’invité lors d’une émission dominicale sur Bnews 1, le 15 décembre dernier, François Marc Modzom le Directeur de la principale école de journalisme au Cameroun, avait ouvertement dénié au Président de la commission de la carte de Presse Séverin Tchounkeu, la qualité de journaliste. De cette sortie une vive polémique était née, au point où le concerné avait été la cible d’un tir groupé émanant de moult hommes de médias, dont Benjamin Zebaze et Haman Mana.
Exclusion des universités françaises…
Malgré l’appel au cessez-le-feu lancé par celui par qui est né tout ce débat, François Marc Modzom, la polémique n’avait pas tari. Dans un post, Owona Nguini a indiqué explicitement que, Séverin Tchounkeu n’est pas Journaliste. Un patron de presse n’est pas forcément journaliste. Un vendeur de polycopiés n’est pas un universitaire.
« Si on dit qu’un patron de presse est journaliste par le seul fait d’être propriétaire d’une gazette, alors un vendeur de cours polycopiés est un enseignant !!! Waaaaahhhh, LE K-MER !!! », -t-il d’abord lâché Sur son compte Facebook avant de lâcher ce qui apparaît comme une bombe : « l’exclusion du patron d’Equinoxe TV des universités françaises pour tricherie ».
En effet, dans un autre post, MEON a renchéri ses propos en tirant, cette fois à boulets rouge sur le PDG d’Equinoxe qui avait rappelé au directeur de l’Esstic, son parcours universitaire occidental.
« L’un de ceux qui bavardent beaucoup en donnant des leçons de journalisme à Marc Modzom a été sanctionné pour fraude et tricherie dans une université de Mbeng. On avait attrapé l’homme avec son bord en plein examen », a-t-il réagi sur son compte Facebook.
Cette version semble corroborée par un autre internaute du nom de Serge Fabrice Etoundi Etoundi :
« Il a été traduit en conseil de discipline cher aîné, ensuite banni de toutes les universités occidentales, il a fallu l’intervention de l’ambassade du Cameroun pour que son nom ne soit diffusé et que la sanction ne se limite qu’à son université. Et ça vient parler du très Brillant François Marc Modzom ».
Belles pitreries pour sauver le frère de village dont le cessez-le-feu brule, ah la mal couillu Directeur!!!
Que de pitreries pour sauver le frère de village dont le cessez-le-feu brule, ah la mal couillu Directeur!!!
Ne pas confondre la situation du Cameroun à celle des pays qui se respectent.
Exclure un étudiant de toutes les universités en France est une démarche CURIEUSE. En général, chaque université a ses propres règles et procédures concernant l’exclusion, qui peuvent être basées sur des comportements inappropriés, des violations de la discipline ou d’autres raisons spécifiques.
Une exclusion générale de toutes les universités serait difficile à mettre en œuvre, car chaque établissement est autonome et prend ses décisions de manière indépendante. De plus, des recours juridiques peuvent être possibles pour contester une exclusion.
Il s’ensuit que cette information est tout simplement dénuée de tout fondement. Elle est même gratuite. Or ce qui s’affirme gratuitement, s’infirme gratuitement. Donc, cette affirmation doit être balayé du revers de la main. Et, dans un pays normal, ferait l’objet d’une poursuite. Mais, a-t-on encore peur des « foudres de la loi » lorsqu’on se croit investi de parapluies dans ce pays qui semble vouloir titrer tout le monde vers le bas ?
Voici quelques grands noms qui ont inspiré et écrit les belles pages du vrai journalisme dans ce pays :
– Henri Bandolo
– Puis Njawé
– Eric Chinje
– Abel Mbengué
Avez-vous le sentiment qu’ils auraient usurpé le titre de journaliste ?
Je viens en paix !