Une quarantaine de militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a été condamnée vendredi 9 août 2019 à Douala à six mois de prison ferme pour avoir participé à des manifestations non autorisées contestant le résultat de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018.
C’est à l’issue de l’audience du 8 août 2019 que le Tribunal de première instance (Tpi) de Douala-Bonanjo a condamné Michèle Ndoki, et une quarantaine d’autres militants interpellés lors de cette marche de dénonciation du « hold-up électoral ». Ils ont tous écopé de six mois d’emprisonnement ferme avec mandat d’arrêt.
En réaction à cette décision du tribunal, la vice-présidente des femmes du MRC Littoral a réagi sur son compte tweeter. Dans ses propos, l’avocate indique que cette condamnation est obstacle pour « la détourner de l’objectif »
Malgré la sentence du TPI, elle n’hésite pas d’appeler les Camerounais au dialogue afin de retrouver la paix sociale, et rebâtir une nouvelle nation.
Rappelons que les avocats des accusés avaient demandé leur extraction de la prison centrale de Yaoundé où ils sont pour l’essentiel détenus. Une demande ignorée par le TPI de Douala, à la surprise de Maître Désiré SIKATI l’un des conseils des condamnés qui compte faire opposition de cette décision.