Dans un communiqué publié ce 16 février, la Branche française de l’Association du droit international, dit avoir appris avec » consternation » l’arrestation et l’inculpation du Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) Maurice Kamto et invite le gouvernement Camerounais à respecter les textes internationaux qu’il ratifiés.
L’association dit être inquiète de l’état dans lequel se trouvent le « membre éminent de plusieurs sociétés savantes internationales depuis de nombreuses années », ainsi que ses partisans et soutiens.
« Nous souhaitons attirer l’attention sur les principes fondamentaux du Droit international, que notre association a vocation à défendre et à promouvoir. Nous rappelons que la souveraineté, si elle confère des droits aux Etats, leur impose aussi des devoirs, y compris à l’égard de leurs propres ressortissants », souligne cette organisation qui dit ne pas avoir l’intention de s’ingérer dans les affaires intérieures du Cameroun.
« La République du Cameroun a souvent, dans la passé, manifesté son attachement au droit international, notamment lorsqu’elle a été partie du différend sur la frontière terrestre et maritime entre le Cameroun et le Nigéria devant la Cour internationale de Justice, affaire dans laquelle elle a été représentée par le Professeur Maurice Kamto. Nous l’appelons solennellement à respecter strictement les principes qui figurent dans la Charte africaine des peuples et dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, l’une et l’autre ratifiés par le Cameroun », rappelle l’association qui assure enfin « Maurice Kamto et ses proches de tout son soutien.
Il s’agit d’une énième interpellation internationale du régime de Paul Biya, depuis l’arrestation de Maurice Kamto et ses militants. On a également eu droit entre autres, communiqués, de celui de l’Institut du droit international, du Barreau de Paris, etc.
Ci-dessous, le Communiqué de la Branche française du l’Association du droit international :