Dans un communiqué publié ce 27 février 2018, le secrétaire de la Fédération du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) pour l’Europe Henri DJOKO, appelle une « réaction forte » de la communauté internationale en vue de mettre fin aux « arrestations arbitraires » des et militants et leader en prison au Cameroun afin d’éviter une autre crise.
« La Fédération régionale Europe du MRC interpelle vivement la communauté internationale quant à une réaction forte pour mettre un terme à ces dangereuses dérives susceptible de plonger le Cameroun dans un énième conflit dramatique pour tous ses habitants », lance la branche européenne du parti de Maurice Kamto.
Elle attire l’attention de la communauté internationale sur « la privation arbitraire des libertés individuelles » des leaders du MRC, une campagne selon elle, « d’intimidation et d’appel à la haine tribale orchestrée par le pouvoir en place à Yaoundé, visant certaines composantes ethniques de la communauté nationale camerounaise » et « des arrestations répressives et discriminatoires à l’entrée et à la sortie des aéroports internationaux du Cameroun ».
Pour la Fédération MRC-Europe, « ces pratiques hautement discriminatoires perpétrées par des agents de contrôle aux frontières agissant sous les ordres du pouvoir de Yaoundé constituent une entrave majeure à la libre circulation des personnes et une atteinte fondamentale aux Droits de l’Homme » et doivent susciter l’intérêt.
En rappel, près de 200 militants et leaders dont Maurice Kamto, le musicien Valsero, Penda Ekoka, Albert Nzongang, Paul Eric Kingue (…) de ce parti arrivé à la deuxième position lors de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 remportée officiellement par Paul Biya, sont toujours en prison à Yaoundé, dans des conditions jugées inhumaines par leurs avocats et camarades. Ils ont été arrêtés dans l’ensemble du pays, après des manifestations pacifiques organisées le 26 janvier dernier contre la pouvoir de Yaoundé pour dénoncer les fraudes électorales, les tueries dans le cadre de la crise anglophone et les détournements des font liées à l’organisation de la CAN au Cameroun.
Ces arrestations se poursuivent, avec l’arrestation de plusieurs Camerounais d’Europe dans les aéroports du Cameroun et plus fraichement encore, l’arrestation ce 26 février de Me Michèle Ndoki.
Ci-dessous, le communiqué :
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