Suite à la réaction ce 28 février de l’Ordre des avocats du Cameroun qui s’est dit » préoccupé » par l’arrestation de son membre Michèle Ndoki, militante du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), le patron du journal Ouest-Littoral Benjamin Zebaze, regrette que le Barreau n’ait pas envisagé à travers son communiqué, des actions fortes pour la libération de celle-ci.
« Entretemps, une dame blessée, violentée…exerçant un métier qu’on croyait exercé par des hommes de conviction, est traitée comme une criminelle sous les yeux des responsables de sa profession, se complaisant au service minimum.
J’en ai honte », a réagi le journaliste dans une sortie sur Facebook qui la disparition de certains leaders qui dans la même situation auraient procédé différemment.
« Je me souviens en ce moment de Pius Njawe qui dans les mêmes conditions, envisageait des marches, des sittings, des actions de lobbying auprès des autorités nationales et internationales.
Ou encore mon ami lapiro de Mbanga qui savait sensibiliser les foules. », poursuit-il.
Benjamin Zebaze dit comprendre à travers cette situation, la raison pour laquelle « les anglos ne veulent plus de nous francophones. » car, « Eux auraient au moins envisagé une grève voir un sitting devant le ministère ou des tribunaux. ».
Michèle Ndoki, avocate au barreau du Cameroun, et vice-présidente nationale des Femmes du mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a été arrêtée dans le cadre de l’affaire qui oppose en ce moment au Cameroun, son parti au régime en place, le 26 février dernier par les forces de sécurité, dans des conditions pas encore clairement établies à ce jour. Elle a ensuite été conduite dans une cellule du Groupement spécial de la Gendarmerie (GSO) de Yaoundé.
Dans un communiqué rendu public hier, le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Cameroun, sans envisager d’autres actions, dit avoir commis trois avocats pour suivre la procédure qui engage leur consœur.
Ci-dessous, le communiqué du Barreau :
Communiqué du Barreau du Cameroun