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Affaire Richard Tamfu : Les gendarmes tortionnaires sont toujours en liberté

Dans un message publié ce mardi sur ses réseaux sociaux, Me Richard Tamfu a formellement démenti l’information selon laquelle les gendarmes qui l’ont agressé auraient été placés en garde à vue. L’avocat des droits de l’homme a tenu à apporter cette précision face aux nombreuses rumeurs circulant sur les réseaux sociaux.

Arrestation musclée de Me Richard Tamfu
Arrestation musclée de Me Richard Tamfu à Douala ce 27 novembre 2024 - DR

Face à la propagation de fausses informations concernant l’arrestation des gendarmes qui l’ont agressé, Me Richard Tamfu, avocat au Barreau du Cameroun et militant du PCRN, a publié un communiqué démentant catégoriquement ces allégations. Il a rappelé que jusqu’à présent, aucun des auteurs de cette violence n’avait été inquiété par la justice.

« Aucun des gendarmes qui ont torturé Me TAMFU Richard le 27 novembre n’est en garde à vue ou inquiété jusqu’à présent comme abondamment relayé par certains lanceurs d’alerte véreux », a posté l’homme de droit avant de donner cette injonction « Stop à la désinformation ! ».

Le 27 novembre dernier, l’avocat Richard Tamfu a été violemment agressé par des gendarmes à Douala, alors qu’il défendait un client. Des images choquantes de ces violences, rapidement diffusées sur les réseaux sociaux, ont suscité une onde de choc et provoqué une condamnation unanime de la communauté nationale et internationale. De nombreuses personnalités politiques et organisations de défense des droits de l’homme ont appelé à l’ouverture d’une enquête approfondie et à la sanction des responsables.

Malgré l’ouverture d’une enquête par le secrétariat d’État à la Défense, les gendarmes ayant commis ces actes de violence envers Me Tamfu demeurent en liberté, comme le souligne l’avocat lui-même.

Pour approfondir :   Un accident de la circulation fait 5 morts et une trentaine de blessés sur l’axe Douala-Bafoussam

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