Le PCA du club Franck Happi l’a annoncé vendredi, 02 septembre 2016, lors d’une conférence de presse organisée dans la capitale économique camerounaiseq.
« Nous allons porter plainte pour rupture abusive de contrat et diffamation ». Ce sont là les mots de Franck Happi, président du Conseil d’administration de l’Union sportive de Douala, qui s’exprimait vendredi sur le transfert avorté de Samuel Nlend vers le club d’Ittihad d’Alexandrie en Egypte. C’était au cours d’une conférence de presse organisée au siège du club à Douala.
Pour l’essentiel le club a annoncé qu’elle va porter l’affaire devant les instances compétentes.
« Nous allons attaquer les dirigeants d’Al Ittihad à la FIFA parce que le contrat a été rompu unila-téralement. Ils ont rompu ce contrat sans juste cause, voilà le terme juridique », a annoncé Franck Happi.
« En termes de signature de contrat, la visite médicale ne peut en aucun cas annuler un contrat. A partir du moment où le contrat est signé, on doit le respecter. Nlend est parti de façon très officielle à Alexandrie accompagné d’un représentant du club qui était l’entraineur Siéwé. La présentation a été faite. La première visite médicale a été faite. Sauf qu’après, les modalités de paiement ont commencé à poser problème », a-t-il expliqué.
Le club égyptien s’est appuyé sur le carnet médical du joueur pour suspendre le contrat de trois sans initialement signé. Une raison que contestent le joueur et les dirigeants de l’Union de Douala.
Selon Franck Happi, « Le club égyptien souhaitait morceler son paiement hebdomadaire sur cinq ou six semaines puisqu’ils m’ont appelé. J’ai clairement dit au président que s’il ne paie pas comme on s’est dit les indemnités de transfert qui étaient de 40000 dollars en une seule fois, je vais demander au joueur et au coach de rentrer ».
L’affaire devrait se poursuivre devant les instances compétentes probablement avec l’aide du Syndicat national des footballeurs du Cameroun (Synafoc) qui serait prêt à entrer dans la bataille.